Description
Donnez-lui une terrasse de café, une rue déserte, un quidam dans le tram, un paysage, une file d’attente, un lit défait, une averse, un vieux cimetière et avec ses outils — des verbes, des substantifs, des adjectifs, quelques déterminants et de bons vieux adverbes — il est capable de composer une phrase belle à souhait qu’on lit et qu’on relit et qui donne de la réalité observée une vision inattendue, personnelle, étonnante.
Pierre-Alain Mercœur fait partie de cette nouvelle génération de tricoteurs d’aphorismes, de ces auteurs dont se délectent les admirateurs du génial Éric Chevillard, dont il se revendique, par ailleurs.
Comme il le dit, ses notes sont le petit bois qui alimente quotidiennement l’âtre de son blog.
Désormais, le blog s’est fait livre.
Échantillons :
Sur un toit voisin des couvreurs, en posant les dernières tuiles, semblent terminer le puzzle de la ville.
J’ai mis un peu d’orgueil de côté, pour mes vieux jours.
L’ambiance y est certes familiale, mais ça reste un orphelinat.
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