Description
Efforce-toi de ne pas être de ton temps, nous dit Georg Christof Lichtenberg, ce à quoi s’essaie sans effort Christophe Bonneau, non sans dilettantisme – un dilettantisme rigoureux, à l’écart de l’agitation qui nous menace sans cesse. Ce premier recueil d’aphorismes prend son temps là où d’autres seraient tentés de le laisser, et suit une ligne sinueuse, sur des thèmes comme l’amour de la musique, le vieillissement, le silence, la trivialité du quotidien, les souvenirs qu’on entretient, les films qui restent, et plus fort que tout (que jamais peut-être) inépuisable et incessante, décourageante et fascinante : la connerie humaine à l’heure de l’ego surdimensionné.
Extraits :
Le temps, ne pouvant se faire chair, a choisi la musique.
Pleurer alors qu’on est couché, dans son lit, c’est peut-être la plus grande des tristesses.
Les sons compressés. Les cons sont pressés.
La vérité sort de la bouche des enfants, démunis plus tard.
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