Description
Jean-Loup Nollomont voit la nuit tomber irrémédiablement, la lumière s’estomper, les portraits, les paysages, les images deviennent souvenirs, la phrase s’articule autour de sonorités, la police de caractère n’a plus lieu d’être.
Preuve que les non-voyants ne sont pas habités que d’idées noires, le propos de l’auteur s’avère joyeux, parfois amer, mais souvent philosophe et toujours (im-)pertinent.
Il est difficile, pour nous, d’imaginer comment la phrase s’articule dans sa tête, comment elle prend forme, comment il fait pour qu’elle semble si limpide, si forte, si pertinente.
Chapeau, Monsieur Nollomont, et merci de nous autoriser Cécité interdite.
Mises en bouche
À vue de nez
Je suis aveugle et je pue des pieds ; moi, je ne vous vois pas venir, mais vous, vous me sentez arriver.
Plein la vue
Ce qui dépasse les borgnes laisse sur place les aveugles qui n’en croient pas leurs yeux.
Amnésie internationale
Souviens-toi de m’oublier !
Avis
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