Description
Oh qu’elle est insidieuse, sournoise, hypocrite ! Et redoutablement oppressante, dictatoriale, tyrannique… Oui, ça sonne comme une évidence : nous vivons, vous respirez, j’endure la tyrannie de la poussière. Et ça nous chiffonne et ça tue en nous toute contestation. La poussière règne, nous suivons comme des moutons.
La rébellion, la seule qu’on s’autorise, c’est d’abandonner l’aspirateur qu’on traîne pour le robot qui aspire tout, tout seul. Mais pour gagner quoi ? La poussière l’emporte toujours ! Certains disent même qu’elle nous emporterait au paradis ou dans quelques recoins semblables.
Nonobstant, s’il faut choisir entre poussière et cendres, va pour les cendres. Elles témoigneront au moins qu’on a brûlé pour quelque amour, quelque vérité, quelque espoir. Ce sera mon ultime liberté, face à la tyrannie de cette fichue poussière.
Échantillons
Quand de Gaulle est mort, le 9 novembre 1970, il n’est venu à l’idée de personne de clamer : « Je suis Charlie. »
Madame, ce que vous appelez « folies », d’autres les nomment « sensualités ».
Pour les photos, je suis passé au numérique.
Pour les cheveux, je suis resté aux pellicules.
J’avais hâte d’être grand, tout en restant gamin.
En classe de cinquième, on m’a proposé de faire du « latin ».
J’ai décliné.
J’ai tant de choses à ne pas faire.
Avis
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