Description
Serge Werrebouck (1943-1996) était-il un génie, était-il fou, était-il follement génial ou génialement fou ?
Ce passionné a tout fait dans la démesure, dans une forme d’excès dont certains diront qu’elle a précipité sa disparition à un âge où il pouvait encore espérer de grandes choses.
Toute sa vie, il a lu, il a appris, les langues notamment et il a écrit, mais jamais il ne fut publié.
Parmi les légendes à son sujet circule celle qui affirme que, convoqué par des éditeurs parisiens, une fois devant la porte, il s’en retournait vers sa tanière.
De quoi avait-il peur ? Que craignait cet auteur de génie dont la plume fait inévitablement penser à l’écriture de Marcel Moreau ?
L’opiniâtreté de son ami Armand Jaspard et le soutien de la famille de Serge Werrebrouck nous a permis de découvrir son talent aphoristique et nous sommes heureux de lui offrir, enfin, un peu de la reconnaissance qu’il mérite.
Avant-goût :
La capacité de nuire correspond à celle qu’on a de séduire.
On tombe plus souvent des nues qu’on n’y est porté.
On gagne à exprimer ce qu’on pense sur le ton d’un homme qui ne le pense pas.
Nous userons des mots jusqu’à la corde.
Les faiseurs de calembours simulent la santé, ils ne la stimulent pas.
Avis
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