Description
Quand il ne conte pas ses invraisemblables démêlés radiophoniques avec sa voisine Fernande, Dominique Watrin imagine sa vie avec toutes les autres femmes, parmi lesquelles une compagne virtuelle qui concentrerait tous les travers qu’il attribue à la gent féminine. L’exercice de mauvaise foi feinte donne lieu à des formules cinglantes dont lui-même condamne l’esprit retors, pervers et rétrograde. Voici quelques-unes de ces phrases compilées dans un entrelacs où elles côtoient des considérations sur la vacuité de l’existence et où affleurent, çà et là, des signes d’autodérision, d’humanité voire de repentir, on peut rêver.
Déchirer suivant les pointillés en cas d’énervement
—————————————————————————————————————————————————————————————
Je n’ai jamais pu imaginer la vie sans elle.
Je n’ai jamais pu imaginer la vie avec elle.
C’est comme ça que j’ai compris que le
problème, c’était elle.
L’amour fou est-il une forme d’aliénation
sentimentale ?
Je n’ai jamais voulu son malheur. Pourtant, elle m’a quitté. J’aurais peut-être dû vouloir son bonheur.
Ma femme a toujours prétendu qu’elle se
couperait en quatre pour me faire plaisir.
C’est faux ! J’ai essayé : déjà en deux, elle hurle.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.