Description
Pas une année ne s’écoule sans que le pape ou un autre dignitaire chrétien ne se perde en éloges de la fécondité et de la famille, nombreuse de préférence. La lecture des Evangiles nous fait pourtant découvrir un Christ farouchement hostile à la famille biologique et plus encore à la reproduction. Parmi les rares penseurs à s’être penchés sur la question, Kierkegaard aboutira à la conclusion que le christianisme était venu « faire barrage à notre espèce ». Dans le sillage du Christ, qui demeura sans enfant tout en appelant à se faire eunuques en vue du Royaume des Cieux, les premiers pères de l’Eglise chanteront eux aussi les louanges de la virginité perpétuelle et déprécieront la fertilité charnelle. Saint Augustin souhaitera même que tous s’abstiennent de procréer afin que la fin du monde en soit hâtée ! Le natalisme des églises chrétiennes contemporaines serait-il la plus grande supercherie de tous les temps ? Il s’agit en tout cas d’une trahison qui en ce siècle de surpopulation planétaire se révèle encore plus désastreuse que celle de Judas. Cet essai aura pour objet de nous faire redécouvrir une vérité soigneusement occultée : le christianisme des origines était bel et bien un antinatalisme.
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